Le vaccin gardasil et le virus du papillome humain (VPH)

Le vaccin gardasil, ce vaccin « anti-cancer » aux objectifs multiples a été approuvé par les autorités en 2006. Ce vaccin commercialisé par Merck et Sanofi Pasteur vise principalement à prévenir le cancer du col de l’utérus pouvant être causé par une infection au virus du papillome humain (VPH).

En plus de faire effet contre les condylomes, des verrues génitales affectant les femmes et les hommes, il serait également efficace contre les cancers du vagin, de la vulve et de l’anus. Le vaccin gardasil s’adresse donc aussi bien aux jeunes filles qu’aux jeunes hommes. Quant à son utilisation, elle consiste en trois injections à effectuer dans une période de six mois.

Relié à de nombreuses affaires, il est néanmoins de plus en plus décrié à travers le monde et fait l’objet de plusieurs procès.

Qu’est-ce que le virus du papillome humain (VPH ou HPV en anglais)?

Le VPH est une infection transmissible sexuellement (ITS) très répandue. Celle-ci se transmet lors de rapports sexuels ou par un simple contact de la peau. Elle peut infecter cette dernière, mais aussi les muqueuses, la bouche, la langue, le vagin, l’anus, le pénis, le col de l’utérus, … Malheureusement, le VPH ne s’accompagne pas forcément de symptômes, ce qui fait que les personnes affectées le transmettent souvent sans être au courant. D’autant plus que les préservatifs ne permettent pas de lutter efficacement contre ces infections.

Notons par ailleurs que ce virus se décline en plusieurs dizaines de variations pouvant engendrer une simple verrue comme un cancer. Les types 16 et 18 sont ceux qui sont visés par le Gardasil. Ils peuvent générer des lésions précancéreuses, ce qui est particulièrement dangereux lorsqu’elles affectent des zones peu accessibles comme le col de l’utérus.

 Consultez dossier alloué au vaccin gardasil. Entre polémiques et analyses des objectifs du vaccin, cet article livre un compte-rendu détaillé concernant les risques et bienfaits lui étant attribués ici et là.